POESIES

Apparition

Lignes douces qui tracent dans l'air des courbes,

Lascives jambes lacées comme des serpents fourbes.

Je ne vois que vous, mollets brutes et bruns,

Qui fiers surplombent de jolis escarpins.

 

La nature est belle tout autour mais elle s'est tue

voyant la femelle velours aux cuisses nues.

Mon oeil s'est-il figé? Respire-je encore ?

J'accueille l'éternité sans soupir pour voir ce corps.



09/10/2012
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