POESIES

Sans titre

Si je sens profondément les parfums du caché 

Autant que je vois clairement les couleurs nuancées.

Suis-je utile à ce monde ? 

 

Et si je me perds en moi-même, camouflé,

Fuyant les autres à chaque instant pour respirer.

Suis-je futile et immonde ?

 

Et si j'étais, hô étonnement, porteur des deux côtés,

Soufflant le chaud et le froid à vos personnalités.

Je serais sûr d'être hors de la file de votre ronde !

 

 


03/09/2014
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Gitane d' Orient

Gitane d'Orient

 

Je suis prêt, Madame, tendre berbère

A valser ce soir. Vous, légère,

Tournerez à mon bras et vos prunelles

Seront prises au vertige qui nous révèle.

 

 

 

Vos draps, volants, ondulants, vous donnent

Un air de gitane et votre silhouette paraît

Plus désirable et plus belle, ma bonne

Et tendre berbère, car ce soir je suis prêt.

 

Cette nuit, sans draps, ni velours, vos courbes

Se sont faufilées aux recoins de mon lit.

Une douce et amère folie est venue fourbe

Se joindre à mes mains. Ho douces amies

 

Que celles de la chaire, ces heures pleines

Et ce parfum subtile s'est confondu à mes envies.

Telle une danseuse d'Orient qui par magie

Ondule ses hanches aux miennes.


04/04/2014
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Noire vision...

C'est le temps des éclopés, des infirmes,

C'est le temps des charognes.

Le soleil découvre nos rhumatismes,

C'est le temps des gnomes.

 

C'est le temps des amours sans passion,

C'est le temps des ivrognes.

Le ciel recouvre nos libations,

C'est le temps des hommes.


09/10/2012
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Strophe sans titre

Marqué par une éducation vaseuse,

Dictée par des moeurs fantômes.

Enlisé dans des croyances creuses,

Enfantées par une société mélanome.


09/10/2012
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Strophe sans titre

Le doux voile des pensées balade son sourire dans l'air,

Le drap froissé dessine de sa robe un paysage brumeux.

Il emmène dans ses plis des gouttes de chimères

Où tout se confond dans cet avènement atteint par peu.


09/10/2012
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Strophe sans titre

Il y a de ces êtres qui partent sans bouger,

Ils s'élèvent, enivrés, dans une brume clairvoyante.

Ils perçoivent comme personne le parfum des pensées,

Occulté ici-bas par la platitude d'une vie nonchalante.


09/10/2012
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Strophe sans titre

Que la colère fruitée de ton optus caractère

Ne soit jamais trop mûre quand elle me frappe.

Que l'amour de tes mots si rares et fiers

Ne soit jamais trop aride quand il m'attrape.


09/10/2012
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Sommeil

Dors belle âme, dors !

 

Que ton réveil ne vienne.

Que ta quiétude pleine, 

Glisse sur tes draps vermeils,

Et que n'arrive jamais l'aurore vilaine.

 

Tes yeux fermés sont protégés des pleurs.

Je préfère te voir le sommeil rond 

Et vigoureux qu'en un éveil vil qui rend abscons

Et fragile les malheureuses heures.

 

Dors belle âme, dors ! Car je veille. 


09/10/2012
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Dunes grises

Aux abrupts chemins des déserts plombés de rocailles
Je préfère la pente douce et humide des campagnes brumeuses.
Dans les regs poussiéreux que le soleil n’épargne,
Aucune trace ni de chèvres ni de mouettes rieuses.

Mes sandales, en fuite, ne foulent que les sols mous et argileux
Des patelins ruraux où habitent mégères et bouseux.

Moi, j’aime la pluie et les nuages bas qui
Donnent, de leur gris, un air vrai aux choses.
J’aime le roulis incessant des vertes rivières, qui
Sonne, d'un doux bruit, l’air des roses. 


09/10/2012
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Souvenir d'une muse

Comme un chat paresseux qui s’assoupit dans la laine
Ton corps, charmant de beauté, se détend.
Un sourire apparait tout doucement ! Je t’aime !
Nous étions ensemble et nous étions contents.

Ton corps charmant de beauté, se détend
Dans les draps parfumés d’encens et de framboises.
Nous étions ensemble et nous étions contents
Sous notre toit divin où dansaient les ardoises.

Dans les draps parfumés d’encens et de framboises,
Je me rappelle la douceur de ton teint.
Sous notre toit divin où dansaient les ardoises
Quand le soleil brillait pour amener le matin.

Je me rappelle la douceur de ton teint,
La délicatesse d’un regard humide
Quand le soleil brillait pour amener le matin
A nos corps enlacés, à nos âmes candides.

La délicatesse d’un regard humide
Dans tes yeux se reflète un rêve d’amour.
A nos corps enlacés, à nos âmes candides
Mes pensées, sans remords, se promènent toujours.

Dans tes yeux se reflète un rêve d’amour
Quand tu te réveilles, tu gémis de bonheur.
Mes pensées, sans remords, se promènent toujours
Sur ton visage pâle qui me réchauffe le cœur.

Quand tu te réveilles, tu gémis de bonheur
Comme un chat paresseux qui s’assoupit dans la laine.
Sur ton visage pâle qui me réchauffe le cœur,
Un sourire apparait tout doucement ! Je t’aime !


09/10/2012
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