Dunes grises
Aux abrupts chemins des déserts plombés de rocailles
Je préfère la pente douce et humide des campagnes brumeuses.
Dans les regs poussiéreux que le soleil n’épargne,
Aucune trace ni de chèvres ni de mouettes rieuses.
Mes sandales, en fuite, ne foulent que les sols mous et argileux
Des patelins ruraux où habitent mégères et bouseux.
Moi, j’aime la pluie et les nuages bas qui
Donnent, de leur gris, un air vrai aux choses.
J’aime le roulis incessant des vertes rivières, qui
Sonne, d'un doux bruit, l’air des roses.
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