POESIES

Ostracisme

Il est arrivé des soirs noirs

Occultant nos pauvres yeux.

Ceux-la même qui d'espoir

Sont morts, faute de mieux.

 

Qu'est-il advenu des volontés espérées?

Le jour s'est endormi dans nos mains.

Un soir sans étoile s'est éveillé

Aux pâleurs des éclats humains. 

 

Moi, il me sue de mon front un autre dessein,

Une maîtresse muse aux doigts puissants.

Faisant danser dans ma tête le surhumain,

Remuant dans ma vie l'important.



09/10/2012
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